Les particuliers ont un recours croissant aux crédits à la consommation pour faire face aux dépenses quotidiennes ou pallier à des difficultés financières passagères. Le problème est que ces prêts sont de plus en plus fréquemment façonnés pour exploiter les consommateurs via des clauses complexes ou abusives. Pire encore, les consommateurs les plus vulnérables n’ont parfois accès qu’aux prêts les plus prédateurs, à ceux qui peuvent transformer une faiblesse passagère en précarité durable. Dans notre dernier billet de blog, nous nous penchons sur les raisons du développement de ces crédits prédateurs et sur le surendettement qui peut en découler, et proposons un ensemble de solutions pour y mettre fin.

Pour approfondir le sujet, n’hésitez pas à consulter notre rapport "What makes credit so risky? A consumer perspective", où nous retraçons l’évolution, de l’antiquité à nos jours, du marché du crédit à la consommation. Nous y abordons les solutions imaginées par les sociétés anciennes pour remédier aux dangers liés à la dette privée et celles qu’elles ont adoptées pour encadrer l’usage de certains produits toxiques.

L’ensemble de nos sociétés et de nos économies dépend directement de la nature : les menaces qui pèsent sur la biodiversité et les écosystèmes pèsent en fait directement sur l’humanité. Si les gouvernements ont réussi à trouver des trillions pour sauver les banques, la nature ne mériterait-elle pas le même type d’efforts ?  

Notre nouveau rapport “Mettre la finance au service de la Nature” (96 pages, en anglais - le résumé de 18 pages est accessible ici) décrit les éléments indispensables à ce que pourrait être un plan de sauvetage de la nature : repenser les subventions publiques à l’énergie, l’agriculture et la pêche, inclure dans la comptabilité privée les impacts environnementaux ou encore accroître massivement les volumes d’investissement public et de finance à impact positif.

Nous venons de publier notre rapport annuel 2018 “10 ans après la crise – les citoyens appellent à changer la finance” (16 pages, en anglais, voir notre communiqué de presse en français). Le rapport décrit comment Finance Watch a élargi son réseau au sein de la société civile où ses demandes de réformes du secteur financier gagnent un soutien de plus en plus important.

Ce rapport d’activité donne également une vue d’ensemble des prises de positions et des publications de Finance Watch en lien avec l’agenda législatif européen sur des dossiers comme la finance verte, les FinTech, les créances douteuses, le Produit Personnel de Pension Paneuropéen et le Brexit.

Comme toujours, merci de votre indispensable soutien !