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Zoom sur la bigorexie, ces personnes qui sont "malades du sport"

Chère lectrice, Cher lecteur,

Pour certains, le sport est un moyen d'entretenir son corps, de se défouler. Cependant, pour d'autres, c'est une réelle dépendance. Ils sont 15% professionnels et amateurs, à souffrir de cette pathologie reconnue par l'Organisation mondiale de la Santé et appelée bigorexie.

L'Indépendant a rencontré Carine, une Perpignanaise de 50 ans, qui reconnait être addict à la course à pied et parcourt le monde entier pour assouvir sa passion. Même malade, même blessée, elle ne peut pas faire l'impasse sur sa routine sportive : dix kilomètres à jeun tous les matins de la semaine, vingt le week-end, et une à deux séances de préparation physique générale tous les soirs. Sans compter les cours de yoga "pour m'étirer et me reposer" et les séances bihebdomadaires chez le kiné.

Nous avons aussi rencontré Chrystelle, entraîneure de GRS dans les Pyrénées-Orientales qui explique comment sa discipline a pris en compte cette pathologie pour mieux accompagner les athlètes et éviter les dérives.

Puis la bigorexie ne touche pas que les professionnels et Pierre, gérant d'une salle de sport à Narbonne, est en première ligne. Il voit arriver dans son établissement des hommes et des femmes qui enchainent (parfois plusieurs fois par jour) les entrainements de musculations, du cardio, de crossfit...En tant qu'ancien bigorexique, il reconnait très vite les comportements et tente d'alerter.

Bonne lecture.

Pierre Mathis

Rédacteur en chef de l'Indépendant

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