"La faculté a été donnée au Premier ministre d'utiliser le 49.3". L'annonce, hier, de la porte-parole du gouvernement a des airs de lapalissade, tant le projet de loi de finances 2025 est promis à ce que les oppositions qualifient de "passage en force". Ce qui n'empêche pas Laurent Wauquiez et Gabriel Attal de continuer à faire pression sur l'exécutif pour glaner quelques victoires politiques.

Quelque 70 délégations étrangères doivent affluer aujourd'hui à Paris pour participer à la "conférence internationale de soutien au Liban". Une initiative d'Emmanuel Macron qui, en présence du Premier ministre libanais, devrait réitérer son appel au cessez-le-feu. Façon, peut-être, de reprendre la main sur une situation qui semblait lui avoir échappé après une série de bourdes diplomatiques.

Kiev a appelé hier à la reddition de tous les combattants nord-coréens présents sur son territoire, tandis que les Etats-Unis ont confirmé la présence de "milliers" de soldats envoyés par Pyongyang en Ukraine. Un coup de main de la Corée du Nord à la Russie qui n'a rien de surprenant, tant Vladimir Poutine et Kim Jong-un se sont rapprochés ces derniers mois.

Il savoure. Voilà bientôt trois ans que Vladimir Poutine n'a pas goûté au plaisir de s'afficher avec un cortège de chefs d'Etat. Narendra Modi, Cyril Ramaphosa ou encore Xi Jinping… A l'occasion du sommet des Brics, organisé en Russie, tous lui ont garanti, sinon leur soutien, leur neutralité dans le conflit russo-ukrainien. Pour le spécialiste Ryan Hass, "l'Occident a de quoi s'inquiéter" du rapprochement entre Pékin et Moscou.

Les Américains sont-ils prêts à donner les clés de la Maison-Blanche à une femme ? Pour Kamala Harris, consciente que même des conservatrices sont prêtes à voter pour elle, la réponse est "oui". Une éventuelle fuite des voix qui pousse Donald Trump à concocter de nouvelles potions afin de séduire l'électorat féminin. La spécialiste Françoise Coste en livre les recettes.

8 juin 2024 : après un dîner en l'honneur de Joe Biden, Emmanuel Macron raccompagne à sa voiture Nicolas Sarkozy. "On va bien se marrer", lâche, mine de rien, le locataire de l'Elysée. L'ex-président s'interroge sur la formule, qu'il trouve mystérieuse. Il lui faudra attendre le lendemain, 21h02, pour en saisir le sens. Odyssée d'une (nouvelle) dissolution ratée.

Voilà plus de trois décennies qu'il raconte la mode et ses arrières-cuisines embaumées d'extravagances et de burlesque. Dans le style piquant qui caractérise sa plume, jonglant avec des références littéraires inattendues, Loïc Prigent devient l'historien de la mode qu'il faut, selon notre chroniqueur Louis-Henri de La Rochefoucauld, absolument lire.