« Restons chez nous ! »

« La situation est grave, plus que ce qui avait été imaginé.
Désormais le mot d’ordre s’impose à tous : le confinement est à respecter.
C’est aujourd'hui la seule manière de pouvoir la pandémie endiguer
et d’éviter le plus grand nombre contaminer. »

Ce confinement, encore inconnu il y a encore quelques jours, constitue désormais notre quotidien. Il s’impose à tous quel que soit notre statut, nos occupations scolaires, professionnelles ou sportives.

La confiance dans le monde médical doit nous inciter à prendre les indispensables mesures pour la santé des siens et celle des Autres.

La solidarité affiche de nouvelles et belles couleurs : on se remet à prendre des nouvelles de son voisin, à l’aînée derrière sa vitre lui faire un geste de la main, à offrir ses services à qui en a besoin.  

Le monde du sport peut, une nouvelle fois, montrer l’exemple. Discipliné, solidaire, collectif, il n’aura de cesse d’appliquer les mesures qui s’imposent face à cette pandémie.

C’est à tous les membres de la famille du basket qu’il est demandé instamment de conjuguer au présent le verbe confiner.

Sans oublier de saluer, tous les jours sur le coup de 20 heures, toux ceux qui n’ont de cesse de se préoccuper de la santé de nos concitoyens.

Alors sur le pas de votre porte, sur votre balcon répondez présents pour témoigner de votre solidarité avec le personnel médical !

A ce soir !
Jean-Pierre Delchef

L’activité physique induit une importante augmentation de la ventilation pulmonaire et celle-ci s’accompagne d’un rejet accru de microgouttelettes dans l’air expiré. C’est ce qu’on appelle l’effet aérosol. Ces microgouttelettes véhiculent le virus du sportif contaminé qui s’ignore. En effet, s’il est porteur et même s’il ne présente pas de symptôme (14 jours d’incubation du virus), il risque de contaminer ses partenaires d’entraînement. Donc, abstenez-vous, temporairement !

D’où l’importance de ne pas pratiquer de sport en groupe pour éviter la contamination au coronavirus, nous rappellent deux médecins spécialistes. Quant au sport individuel, il est conseillé de le pratiquer avec modération.

Les décisions de confinement prises par le gouvernement fédéral, ont accéléré la prise de décisions.

Sans plus attendre.

Discutées au sein du conseil d’administration puis concertées avec les présidents des comités provinciaux, les décisions d’arrêter définitivement les compétitions régionales et provinciales, seniores et jeunes ont été entérinées ce mercredi 18 mars 2020.

Tout comme il avait déjà été décidé d’arrêter également les compétitions de TDM1 et TDM2 et le second tour national des jeunes.

En d’autres termes, la saison 2019-2020 est définitivement terminée et ne reprendra pas à une date ultérieure.

Persuadé que nous parviendrons ensemble à vaincre ce virus, les instances fédérales sont conscientes que l’avenir doit déjà de se préparer.

Pour l’instant, les modalités de montées et de descentes font l’objet d’un examen approfondi afin de tenter d’éviter que la situation actuelle ne soit préjudiciable au plus grand nombre.

En concertation avec les instances provinciales, avec en avoir conféré avec Basket Vlaanderen pour le volet national, les décisions seront communiquées le 26 mars 2020.

Le conseil d’administration planche également sur l’application des dispositions administratives inhérentes à la préparation de la prochaine saison.

Depuis ce matin une CCT a été conclue et elle permet à notre secteur (centres sportifs, fédérations et clubs sportifs) d'avoir recours au chômage temporaire pour raisons économiques.
 
En effet, pour bénéficier de ce chômage (ne pas confondre avec le chômage temporaire pour force majeure), les centres sportifs, fédérations et clubs doivent avoir une convention collective de travail ou un plan d'entreprise qui le prévoit. Désormais, c'est chose faite!
 
Cette CCT s'applique notamment aux employeurs de notre secteur qui sont en difficultés en raison de la crise du coronavirus.  
 
Vous pouvez avoir recours au chômage temporaire pour raisons économiques lorsque l'employeur ne peut fournir temporairement du travail à ses travailleurs en raison d'une diminution du travail suite au coronavirus. Le contrat de travail peut alors être entièrement suspendu ou le régime du temps de travail peut aussi être diminué.
 
Pour rappel, le chômage pour force majeure quant à lui peut être utilisé lorsqu'une force majeure (ici le coronavirus) rend l'exécution du contrat de travail temporairement et totalement impossible.  
 
Par exemple, un entraîneur ne peut plus exécuter son travail suite à la décision du gouvernement qui interdit toute activité sportive, celui-ci pourra avoir recours au chômage temporaire pour force majeure. Tandis, qu'un employé administratif d’un centre sportif, d’une fédération ou d’un club qui peut continuer à travailler mais a une diminution de sa charge de travail pourra avoir recours au chômage temporaire pour raisons économiques.
 
Vous trouverez plus d'informations et le texte de la CCT sur le site de l'UNISOC via ce lien.
 
Vous trouverez la procédure pour avoir recours au chômage temporaire pour raisons économiques sur le site de l'ONEM.

Serge MATHONET
Directeur AISF

Les procès verbaux judiciaires suivants ont été publiés cette semaine sur Google Drive :

- Conseil d'Appel, du 26 février 2020
- A. Hancotte, du 15 mars 2020
- CJR, du 19 mars 2020
- CJ Hainaut, du 12 mars 2020

Le tableau des amendes et celui des levées de suspension seront publiés sur Google Drive après 16 heures, afin d'être en possession d'éventuels éléments de dernière minute, avant le week-end.