« J’avais 20 ans en 1985. Le sida faisait rage en France et j’ai perdu plusieurs de mes amis. À un âge où nous aurions dû faire des projets, être pleins de vie, le virus nous a rattrapés. Je n’ai pas été contaminé, mais je ne compte plus les heures passées au chevet de ceux que j’aimais, les voyant, impuissant et révolté, s’affaiblir peu à peu. Après leur décès, je me suis engagé pour lutter contre le VIH, c’était ma façon de rester près d’eux. Et quand j’ai décidé de réfléchir à mon testament, l’idée de léguer une partie de mes biens à Sidaction m’est apparue comme une évidence. Parce que la recherche a fait de grands progrès, mais qu’elle doit en accomplir bien d’autres ! Parce que je veux, même quand je ne serai plus de ce monde, continuer de protéger des vies contre ce virus qui a fait tant de ravages et en fait encore aujourd’hui ». |