Il faut bien le dire Quand tout le reste devient secondaire La crise sanitaire qui s’est abattue sur le monde occupe tous les esprits. La priorité est de la vaincre et pour cela il nous faut revoir nos comportements et changer nos habitudes. Ce n’est pas facile mais ce n’est pas négociable. L’urgence est là et c’est à ce prix que l’humanité gagnera. Mais déjà, des conjectures sur les conséquences de l’épidémie sont avancées. L’incidence économique est souvent la première évoquée. Le coût global risque d’être historique et chaque secteur d’activité, chaque entreprise, entrevoit ses pertes à défaut de pouvoir les chiffrer précisément. Il est clair que l’agriculture ne sera pas la plus touchée. Parce que vitale, la consommation alimentaire est incompressible et ne peut être interrompue. La production des matières premières agricoles est donc une impérative nécessité. Cela ne veut pas dire que l’agriculture ne subira pas de dommages collatéraux ; on parle déjà de la pénurie de main d’œuvre étrangère pour les récoltes. L’emploi sera lui aussi durement impacté. L’embellie aura été de courte durée. Mais aujourd’hui, tout cela est presque secondaire. Ce n’est qu’une fois le fléau éradiqué que les comptes pourront être faits. L’heure est à la lutte contre le virus. Soyons tous vigilants, irréprochables et solidaires. Philippe PELVET |