● Allez les Bleus ! C'est déjà l'heure de vérité, ou presque, pour l'équipe de France qui affronte ce soir la redoutable Mannschaft pour ses débuts à l'Euro. Les champions du monde ont des arguments pour défendre leur statut de favoris, avec notamment la présence de l'ancien banni Karim Benzema en attaque. Seul bémol pour les supporters tricolores dans les bars ou les fan zones, le ministère de l'Intérieur a prévenu qu'il n’y aura pas de dérogation au couvre-feu en France. Avec toutefois une «mansuétude» dans les contrôles demandée par le ministère de l'Intérieur. 

● «Quel recul a-t-on ?» Si la vaccination s'ouvre aujourd'hui pour les 12-17 ans, reste encore à convaincre les parents de faire vacciner leurs enfants. Des médecins nous expliquent faire face à de nombreuses réticences, alors que la vaccination des plus jeunes sera clairement un des leviers pour se prémunir d'une éventuelle 4e vague de Covid-19.

● Fini le masque à l’extérieur le 30 juin ? Jérôme Salomon a laissé entendre hier que l’obligation de porter le masque à l’extérieur serait levée le 30 juin. Mais rien n’est encore tranché, précise le ministère de la Santé.

● Affaire Elodie Kulik. Au premier jour de son procès en appel pour l'enlèvement, le viol et la mort de la jeune femme en 2002, Willy Bardon a de nouveau clamé son innocence. En décembre 2019, il avait été condamné à 30 ans de réclusion criminelle. 

● L'IHU de Didier Raoult perquisitionné. Le médiatique professeur Didier Raoult n'était pas directement visé par la perquisition qui s'est déroulée hier matin à l’IHU Méditerranée Infection, établissement qu'il dirige. Mais l'affaire a évidemment fait beaucoup de bruit. Elle concerne un éventuel conflit d’intérêts avec un autre institut datant de 2017. Explications. 

L’info. Six mois après l’entrée en vigueur du Brexit, le Royaume-Uni s’inquiète de l’application prochaine de règles empêchant l’envoi en Irlande du Nord de viande réfrigérée. « Comment le prendrais-tu si la justice française t’empêchait de transporter des saucisses de Toulouse à Paris ? », a ainsi lancé Boris Johnson face à Emmanuel Macron, samedi, en marge du G7.

Des contrôles provoquent des pénuries. Si le Brexit prévoit de laisser l’Irlande du Nord dans l’union douanière et le marché unique européen, des contrôles doivent être pratiqués sur les marchandises traversant la mer d’Irlande depuis la Grande-Bretagne. Ces formalités douanières ont provoqué des pénuries d'aliments, notamment à Belfast. Face à ces difficultés, Londres a accordé une « période de grâce » aux entreprises afin de reporter les contrôles et fournir l’île sans perturbation. Cette mesure transitoire est censée s’achever le 30 juin, Londres espère toutefois la voir se prolonger au-delà, selon le Telegraph. Mais ce report n’est pas du goût de Bruxelles qui appelle le Royaume-Uni à tenir jusqu’au bout ses engagements.

Vers une impasse politique ? Au-delà des difficultés logistiques, le dossier nord-irlandais a plongé Londres dans une impasse politique. Les unionistes (défendant l’union de l’Irlande au Royaume-Uni) défilent chaque semaine contre cette frontière maritime qu’ils jugent dangereuse pour l’identité britannique. « La crainte est de voir de nouveaux heurts éclater comme à Belfast en avril », estime Patrick Martin Genier, spécialiste de l’Europe.  

Emmanuel Macron a promis ce dimanche que 60 millions de doses de vaccins seront données par la France à des pays pauvres, deux fois que ce qui était initialement prévu. Mais les modalités restent floues.