đŸ“» sur les traces de l'Ă©criture de son roman, L'heure des femmes. 

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Elvire Emptaz en dédicace pour son livre "Je suis dehors"

✍ Elvire Emptaz en dĂ©dicace Ă  la librairie Les NouveautĂ©s pour son livre Je suis dehors.

 


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LĂ  oĂč j'Ă©cris avec AdĂšle BrĂ©au

 

AprĂšs son best-seller Frangines, AdĂšle BrĂ©au revient avec L'Heure des femmes, une nouvelle fresque romanesque, inspirĂ©e par la figure de sa grand-mĂšre, Menie GrĂ©goire. À cette occasion, elle s'est livrĂ©e pour notre camĂ©ra, nous rĂ©vĂ©lant ses inspirations, ses coups de cƓur littĂ©raires ou encore sa routine d'Ă©criture.

 

📍 Paris, 1967. À l’aube de la cinquantaine, Menie, mĂšre de famille bourgeoise, est recrutĂ©e par la radio RTL qui a dĂ©cidĂ© de renouveler ses programmes. Son rĂŽle ? Faire parler les auditrices.
En quelques semaines, c’est la dĂ©ferlante. Les femmes de la France entiĂšre se confient Ă  « la dame de cƓur ». BientĂŽt, Ă  l’heure de la sieste, elles seront des millions Ă  suivre l’émission avec passion. Parmi elles, Mireille et sa sƓur Suzanne, qui dĂ©couvrent qu’elles aussi pourraient maĂźtriser leur destin.
Quant Ă  la vie de Menie, partagĂ©e entre le tourbillon d’une sociĂ©tĂ© libĂ©rĂ©e par Mai 68 et les tourments qu’on lui livre, elle en est totalement bouleversĂ©e.

Cinquante ans plus tard, Esther, une documentariste qui peine Ă  se reconstruire, va replonger dans ces annĂ©es pas si lointaines oĂč le sort des Françaises semble d’un autre Ăąge.

 

Découvrez un extrait du

roman de Téo Lacaze

Un centimĂštre au-dessus du sol

 

Un centimĂštre au-dessus du sol
 

« Mia est debout devant le bar, elle tapote sa montre invisible tandis qu’il s’approche, c’est son truc pour lui dire qu’elle a gagnĂ© la partie.

 

Deux ans en arriĂšre, c’est ici que NoĂ© l’a rencontrĂ©e. Belle au milieu du carnage, seule Ă  une heure oĂč il ne reste que des ivrognes et des gens malheureux. Ici qu’elle s’est laissĂ© sĂ©duire une premiĂšre fois par lui (sans grande conviction), un soir de tristesse ou qu’importe. Elle sait que ce garçon est de ceux qui sont un peu trop passionnĂ©s, les brillants mais fragiles, elle n’a pas le temps pour ça. Elle a dĂ©jĂ  un travail. Il a insistĂ©, encore et encore, et a fini, on ne sait trop comment, par y arriver, jouant de tous ses atouts. Tous les moyens sont bons quand on est amoureux. Depuis ce soir-lĂ , Mia est restĂ©e son unique trĂ©sor, elle est sa grande histoire. Ils vivent un amour par intermittence, qui se trimballe sans trop savoir oĂč aller, qui se glisse dans des intervalles un peu au hasard, en attendant de devenir plus concret. Elle est pour lui une montagne qu’il lui faudrait gravir en caleçon, sans chaussures, sans chaussettes. Et, tant qu’il aura la force, il essaiera de l’arracher Ă  ses mĂ©fiances, Ă  ses peurs.

 

Elle a les cheveux mouillĂ©s, il le savait. Elle porte un long manteau, un jean noir, et elle ne le quitte pas du regard, il a les oreilles qui brĂ»lent. Elle est grande mais pas trop, blonde mais pas trop, alors disons chĂątain clair. Elle a les yeux verts, trĂšs verts, un nez Modigliani qui scinde son visage en deux parties parfaitement identiques, et ses lĂšvres, toutes roses, forment la plus belle bouche du monde. Elle se met Ă  sourire quand NoĂ© s’approche d’elle, le genre de sourire auquel on pense avant de s’endormir et le matin quand on se rĂ©veille.

 

— J’ai mĂȘme eu le temps d’oublier mon tĂ©lĂ©phone et d’aller le chercher. T’es en retard, elle lui dit en souriant, comme de vieux amis, de vieux amants.

— J’imaginais des baskets ou un truc avec des lacets, il lui dit et il a peur.

— RatĂ©, champion. 

 

Elle se demande ce qu’elle peut bien avoir Ă  rĂ©pondre Ă  ça, elle a encore perdu ses mains. Il est des moments oĂč le corps parle Ă  la place du reste, tant mieux. Elle s’élance et le serre dans ses bras. Il sent toujours bon, il est tout chaud contre elle. Dix, quinze secondes, peut-ĂȘtre seulement trois. Elle reprend enfin son souffle et elle voit ses mains dans son dos.

 

Ils entrent dans le bar, leur bar. Celui de leur rencontre et de leurs sĂ©parations. Il y en a eu quelques-unes, brĂšves ou non, plus ou moins glaciales, plus ou moins d’un commun accord. Elle se dit que les ruptures Ă  l’amiable de deux personnes qui s’aiment sont comme les faux tiroirs dans les cuisines, c’est inutile et on continue de se faire avoir mĂȘme des annĂ©es aprĂšs. »

 
Découvrir le livre
 

Rendez-vous avec Samah Karaki

pour parler du talent

Le talent est une fiction

 

 

📅 Jeudi 2 fĂ©vrier Ă  19h, rendez-vous pour une rencontre avec Samah Karaki à la librairie Un livre une tasse de thĂ© autour de son essai Le talent est une fiction. 

 

📍 Librairie Un livre une tasse de thĂ©

36 Rue René Boulanger

75010 Paris

 

Nos nouveautés du mois de février,

en avant-premiùre 👇

 


Génération Bistouri
Pays Infini
Les confessions de Madame Cent-Kilos
Brûleurs
 

À la semaine prochaine ! 😉

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