Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, Hier, après un voyage en train de nuit, le président du Conseil européen, Antonio Costa, la haute représentante de l’UE, Kaja Kallas, et la commissaire chargée de l’Élargissement, Marta Kos, sont arrivés à Kiev pour une visite surprise, marquant le premier jour de leur mandat par un message de soutien à l’Ukraine. Tous les détails à lire dans l'article d'Alexandra Brzozowski. « Nous évoquerons la situation actuelle liée à la guerre, mais aussi notre avenir européen commun, l’élargissement de l’UE, qui inclut l’intégration de l’Ukraine », a défendu Antonio Costa. Ce déplacement conjoint, qui témoigne du nouvel « esprit d’équipe de l’Europe » selon les mots de Kaja Kallas, intervient alors que la Russie gagne du terrain en Ukraine après avoir lourdement bombardé le pays au cours des dernières semaines pour mettre hors d’état de nuire ses infrastructures énergétiques. L’UE a confirmé qu’elle accorderait à l’Ukraine 18,1 milliards d’euros dans le cadre d’un prêt commun plus important de 50 milliards de dollars, garanti par les bénéfices des avoirs russes gelés. Toutefois, les Européens et les Ukrainiens restent suspendus à la position que Donald Trump adoptera, une fois son investiture à la présidence des États-Unis actée. Dans quelle mesure préservera-t-il l’aide à l’Ukraine ? L'Europe sera-t-elle capable d'assumer le rôle de substitution en cas de retrait de Washington ? La semaine dernière, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a semblé modifier son discours concernant d’éventuels pourparlers sur un cessez-le-feu. Il a appelé l’OTAN à offrir des protections garanties aux parties de l’Ukraine contrôlées par Kiev afin de « mettre fin à la phase chaude de la guerre ». Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à [email protected]. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |