| | Les Franciliens sont-ils attachés à leur région ? |
| | L'analyse qualitative du baromètre des Franciliens révèle que les origines et le lieu de naissance des individus ont peu d'impact sur leur attachement à l’Île-de-France. En revanche, le choix du lieu de résidence, la proximité sociale et l'intensité des interactions émergent comme des préoccupations majeures soulignées par les Franciliens. L'analyse met également en lumière la reconnaissance de nombreuses qualités à l'Île-de-France, la première étant l'emploi. Les transports en commun, les liaisons faciles vers d'autres régions et pays, l'offre culturelle, le patrimoine architectural, les commerces et les restaurants sont également mentionnés. Certains évoquent la diversité culturelle des habitants, la modernité et les innovations. Toutes ces caractéristiques contribuent à l'identité métropolitaine, bien que certaines semblent moins pertinentes pour les habitants du périurbain et du rural francilien, qui envisagent plus facilement de quitter la région une fois la retraite venue. |
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| | L'ancrage au(x) territoire(s) |
| | Dans cet article extrait du Cahier n° 181 « À distance, la révolution du télétravail », il est question du sentiment d'appartenance aux lieux et de l'appropriation des espaces. Alors que les vies franciliennes sont géographiquement distendues, les périmètres vécus dilatés, les bassins de vie multiples, on observe une appétence pour la proximité, qui se traduit par une connaissance et une fréquentation des ressources locales. Avant la diffusion du télétravail, et alors que les déplacements domicile-travail étaient aussi incompressibles que non négociables, les enquêtes réalisées, dans les espaces périurbains notamment, montraient une évolution des pratiques, avec un recentrage des activités autour du lieu de résidence traduisant un attachement au local. |
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| | Quel impact le Covid-19 a-t-il eu sur les départs de Franciliens vers d'autres régions ? |
| | D’abord empêchées par la crise sanitaire, les migrations au départ de l’Île-de-France vers le reste du pays ont sensiblement augmenté à la suite des premiers confinements, fin 2020 et en 2021. Les villes petites et moyennes ainsi que les espaces peu denses ont connu un regain d’attractivité. Mais, en 2022, les déménagements de Franciliens vers d’autres régions se sont progressivement érodés. En 2023, malgré des aspirations à quitter l’Île-de-France toujours fortes, notamment vers certains espaces ruraux ou des pôles à moins de deux heures de train de Paris, tout porte à penser que l’évolution de la conjoncture immobilière va se traduire par une forte baisse de la mobilité résidentielle. En définitive, le grand exode urbain parfois brandi n'a pas eu lieu. |
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| | Territorialisation du ZAN : quatre études de cas en Essonne |
| | La territorialisation du zéro artificialisation nette (ZAN) vise à accompagner les territoires dans la réduction de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers. Cette territorialisation repose sur une méthodologie élaborée par L'Institut qui permet d’évaluer de manière quantitative et qualitative les marges de manœuvre dont disposent les territoires en matière de sobriété foncière. Un partenariat avec le département de l’Essonne a offert l’occasion d’approfondir l’appréhension collective des enjeux et de les partager avec l’ensemble des acteurs de l’aménagement du territoire grâce aux travaux effectués sur quatre territoires tests : la communauté d'agglomération Paris-Saclay, la communauté de communes du Val d’Essonne, la communauté d'agglomération de l’Étampois Sud-Essonne et le Bassin Versant de la Juine. |
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| | Liste rouge régionale des amphibiens et reptiles d'Île-de-France |
| | L'ARB ÎdF, département Biodiversité de L'Institut, publie la liste rouge régionale des amphibiens et reptiles d'Île-de-France. Cet étude dresse un état des lieux des menaces pesant sur ces espèces qui bénéficient, au demeurant, du niveau de protection parmi les plus élevés en Europe. Ainsi, la majeure partie des espèces bénéficient d’une protection stricte prohibant l’atteinte aux individus (impliquant leurs parties ou produits) et à leurs habitats. Néanmoins, malgré ce statut d’espèces patrimoniales, leur état de conservation est particulièrement préoccupant. Sur les 27 espèces répertoriées et évaluées dans cet ouvrage, 26 % sont menacées et plus de 30 % sont quasi menacées en Île-de-France ! |
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| | Près de deux Franciliens adultes sur trois font au moins une heure de sport par semaine |
| | La course à pied, le fitness, la marche, la musculation et la natation se démarquent comme les cinq activités sportives les plus prisées par les Franciliens. Ces résultats émanent de l'édition 2023 des chiffres clés du sport en Île-de-France, offrant une vue d'ensemble approfondie des pratiques physiques et sportives, ainsi que des structures d'accompagnement et des infrastructures. Ce livret présente de nombreuses données portant sur les clubs, les licences, les disciplines, notamment celles de nature olympique, les équipements, et propose également un volet dédié à l'économie du sport. |
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