Pour parvenir à la neutralité carbone en 2050, de profondes transformations économiques, sociétales, organisationnelles, culturelles sont nécessaires rapidement, à toutes les échelles et dans tous les secteurs d’activité. L’effort est colossal et concerne l’ensemble des acteurs : pouvoirs publics, territoires, citoyens et entreprises.
L’Île-de-France compte 1,3 million d’entreprises de taille et de secteur d’activité très variés qui vont être mobilisées pour contribuer à la trajectoire de décarbonation du pays. Elle a un rôle important à jouer au regard de sa densité économique et des spécificités des entreprises implantées sur son territoire.

En France, les métropoles sont des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). La Métropole du Grand Paris, celle de Lyon et celle de Marseille bénéficient d’un statut particulier, qui tient notamment à l’existence d’une entité intermédiaire entre les communes et la métropole : les territoires. Comment fonctionnent ces architectures d’acteurs complexes ? Quelles évolutions peut suggérer l’étude comparative de ces trois modèles ?

Après avoir abordé dans une précédente chronique la Loi de Finances 2022, nous proposons d’analyser les perspectives budgétaires qui attendent les collectivités franciliennes et leurs regroupements en 2022. Ces derniers ont jusqu’au 15 avril 2022 pour voter leur budget. Après deux années fortement marquées par la crise sanitaire et les craintes que suscite la situation géopolitique actuelle, quelles perspectives budgétaires attendre pour 2022 ?

Avec ses fermetures hebdomadaires et dominicales pour les vélos (125 kilomètres sur les avenues principales) et un réseau cyclable performant de 590 km, la capitale colombienne est l'une des villes les plus cyclables d’Amérique du Sud. Depuis 2018, la ville se déclare même « capitale mondiale du vélo ». Quand la crise sanitaire est arrivée, elle n’a fait que renforcer la politique cyclable ambitieuse et en vigueur depuis quarante ans. Par la suite, un nouveau réseau temporaire et de nouveaux corridors dédiés sont venus compléter le réseau existant. Le vélo comme moyen de transport au quotidien se consolide. 

Après une très forte baisse de la congestion sur le réseau routier principal début janvier, celle-ci repart à la hausse progressivement au fil des semaines pour se situer en février à environ à 85 % du niveau d'avant-crise de février 2019. Le trafic routier à Paris et sur le Boulevard périphérique observe la même tendance de reprise (+7 % par rapport au mois précédent). Les déplacements à vélo sont également en hausse en février (+23 % par rapport à janvier 2022) avec un volume très élevé par rapport à une situation pré-crise. Par ailleurs, la mobilité professionnelle revient en février à un niveau comparable à celui du dernier trimestre de 2021. Pour autant, le nombre de déplacements pour motif travail reste toujours inférieur d'un peu plus de 20 % par rapport à la situation d'avant-crise.