Efficacité énergétique des bâtiments, réduction des impacts de la construction, accroissement des capacités de séquestration du carbone, promotion de filières territoires circulaires et non délocalisables, tels sont les enjeux des matériaux de construction biosourcés. La vallée de la Seine est riche en gisements de ressources potentiellement mobilisables : bois, paille, chanvre, lin, déchets papetiers pour la production d’ouate de cellulose, terre crue, miscanthus… Avec un marché de la construction et de la rénovation particulièrement dynamique en Île-de-France et des ressources abondantes côté normand, les interdépendances existent déjà et devraient se renforcer à l’avenir, la Seine ayant le potentiel d’en constituer la colonne vertébrale.

Au travers de vingt-six planches et trente-huit cartes, L'Institut a réalisé un atlas d'Est Ensemble (intercommunalité de 430 000 hab. en Seine-Saint-Denis) qui offre une vision synthétique du territoire, de ses habitants et de leur habitat, de son économie, de sa trame verte et des mutations en cours sur le plan des transports et de l’aménagement urbain. Ce portrait montre un territoire en transformation rapide, mais avec un différentiel d’évolution marqué entre les quartiers situés au nord du canal de l’Ourcq (Bobigny, quartiers nord de Pantin et de Bondy), qui tendent à décrocher sur le plan socio-économique, et les autres quartiers et communes dont les indicateurs sociaux évoluent dans l’ensemble plutôt positivement, en partie sous l’influence d’une certaine gentrification.

S’appuyer sur de nouvelles pratiques à l’initiative des citoyens est une des pistes pour relever les défis de la transition énergétique et climatique. Depuis peu, des entreprises et des collectivités valorisent des actions individuelles et des transferts de bonnes pratiques entre maison et bureau. Ce sujet était à l'ordre du jour de notre petit déjeuner décideurs-chercheurs du 10 septembre, avec les interventions de Marie-Laure Falque Masset de notre département Énergie-climat (AREC) ; Gaëtan Brisepierre, sociologue et Chloé Spitz, chargée de projets à l'Alec de la Métropole de Lyon. La synthèse de cette séance est maintenant disponible.

Les villes font face à de nombreux défis, parfois contradictoires, entre adaptation et atténuation au changement climatique, résorption des inégalités sociales, développement économique et compétitivité. À partir de ce constat, la notion de ville low-tech apporte-t-elle quelque chose de plus au foisonnement de concepts déjà présents dans la pensée urbaine ? De la smart city à la ville frugale, en passant par la ville créative, l'AREP et L’Institut Paris Region réinterrogent les concepts de ville pour définir les contours de la ville low-tech et esquisser ses caractéristiques et son mode opératoire.

Cette étude est issue du projet Urbalotek engagé par l'AREP et L’Institut Paris Region et soutenu par l’Ademe Île-de-France dans le cadre de l'appel à manifestation d'intérêt « Vers une innovation low-tech en Île-de-France ».