De plus en plus assumé et promu par les créateurs de mode africains, le pagne tissé africain devient un marqueur identitaire dans le secteur. Sur le continent, des événements tentent désormais d’en faire un vecteur de revenus dans une industrie toujours aussi compétitive.
Pendant plusieurs années, peu d’institutions financières africaines ont investi dans les industries culturelles et créatives. La situation s’est inversée ces derniers mois avec des annonces de financement de certaines des banques et organisations les plus importantes du continent et du monde.
En Afrique subsaharienne, MultiChoice est le principal acquéreur de la partie anglophone devant son concurrent StarTimes. Dans la partie francophone, le nouveau venu New World TV perturbe la mainmise historique de Canal +. Alors que Canal + et MultiChoice sont proches de fusionner, tout est sur le point de changer.
Au Sénégal, l’activité de transformation de l’anacarde a été confrontée à de nombreux vents contraires cette année. Alors que plusieurs investisseurs et agro-industriels locaux ont misé sur ce segment, espérant reproduire le succès ivoirien sur place, rien ne s’est passé comme prévu. Entre hausse des prix de la matière première et perturbations des opérations, l’exercice 2024 est une année à oublier pour plusieurs entreprises. Explications.  
Début octobre en RDC, Ivanhoe a revu à la baisse ses prévisions de production de zinc pour 2024, de 100 à 140 000 t à 50 à 70 000 t. La production de sa mine Kipushi devrait malgré tout représenter au moins 4 fois la production congolaise globale en 2023.
L’entreprise propose un dividende brut en hausse de 92 FCFA (0,92 $) par action, soutenu par des revenus financiers en hausse malgré un chiffre d’affaires en retrait, qui peine depuis au moins 2019 à passer la barre des 90 milliards FCFA. La résolution sera soumise le 13 novembre.
Le Mali réclamerait 300 milliards FCFA (500 millions $) à Barrick, son plus grand producteur d’or, selon des informations médiatiques parues en octobre. Alors qu’un accord entre les deux parties a été annoncé fin septembre, de nouveaux développements sont intervenus cette semaine.
La Côte d’Ivoire est le 3ème producteur mondial de caoutchouc naturel après la Thaïlande et l’Indonésie. La filière ivoirienne explore des possibilités pour mieux valoriser sa production sur le marché international. 
Le 23 Octobre 2024, à Songdo, en Corée du Sud, le Fonds Vert Climat a approuvé, en faveur de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), le Programme Régional LOCAL Plus, en Afrique de l’Ouest, pour le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger, ayant pour objet de faciliter l’accès des collectivités locales et du secteur privé de ces pays aux financements de l’action climatique, à travers un soutien technique, un appui budgétaire et un renforcement des capacités. Le programme d’un montant total de 52,82 M EUR (35 milliards FCFA) sur une période de mise en œuvre de cinq ans bénéficiera d’une subvention du Fonds Vert pour le Climat (FVC) d’un montant de 44,02 M EUR (29 milliards FCFA).
L’exploitation minière représente environ 10 % du PIB et 22 % des revenus publics du Mali. Un nouveau code minier adopté en 2023 devrait permettre au gouvernement de maximiser les revenus tirés du secteur minier, en augmentant notamment sa participation dans les mines d’or.
Principal fonds de la BAD dédié aux énergies propres, le Fonds pour l’énergie durable en Afrique avait récemment approuvé un prêt de 6,71 millions $ pour un projet de centrale solaire au Burkina, dans le cadre de l’Initiative « Desert to Power ».
Se réunissant du 22 au 24 octobre à Kazan, en Russie, le groupe des BRICS qui rassemble, en plus de ses membres fondateurs, de nouveaux adhérents (Iran, Émirats arabes unis, Éthiopie et Égypte) a abordé, entre autres questions, le projet de création d’une bourse de céréales. L’initiative qui suscite de nombreuses réactions sur les marchés pourrait s’avérer aussi ambitieuse que complexe à mettre en œuvre. Explications.

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